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J’ai un aveu à vous faire : Il y a des fois où j’aimerais être un homme pour le seul plaisir d’être le responsable d’un autre orgasme féminin que le mien. La jouissance féminine est une source naturelle de fierté chez l’homme, et ça se comprend. Il est gracieux, expressif, et puis quelle fierté quand elle se pelotonne dans vos bras avec un regard reconnaissant. D’autant plus que l’orgasme des femmes est considéré comme compliqué à obtenir. Trop compliqué. Bien des hommes considèrent l’orgasme féminin comme 1- un coup de bol 2-Un échec monstrueux quand il ne vient pas, 3- facultatif. La bonne nouvelle c’est qu’il ne nécessite pas de compétences particulières. Juste un peu de bon sens et de savoir-faire.
La femme fonctionne par prédisposions
Le plus effrayant dans le plaisir féminin, ce qui le rend compliqué et nous fait passer pour des peines à jouir, c’est qu’il dépend de beaucoup de facteurs extérieurs à la relation sexuelle purement mécanique. Là où les hommes réagissent à un stimulus, chez la femme, certains éléments extérieurs sont autant d’entraves au plaisir. Voici certains paramètres à vérifier avant de se lancer:
- Elle a l’esprit disponible: Elle pense à vous et à vous seul. Si elle interrompt une pelle pour vous demander si vous êtes passés au pressing, c’est mauvais signe.
- Elle se sent belle: C’est la chose ou vous avez le plus de marge de manœuvre. Une femme qui se sent belle est plus encline à prendre du plaisir. Flattez là, dites-lui à quel point vous la trouvez sexy, appétissante, sensuelle.
- Son corps est propice à l’amour: D’après vous, pourquoi les massages ont-ils une si bonne réputation ? Et pourquoi les siestes du dimanches après-midi sont-elles les plus fructueuses ? Parce que les deux mettent le corps dans de bonnes dispositions. Alors la prochaine fois qu’elle rentre d’une dure journée en grelottant, vous êtes gentils, vous mettez un bain à couler.
- Elle n’est pas fâchée après vous: Parce que moi, m’abandonner dans les bras d’un mec qui me pose un lapin le jour de mon anniversaire…
D’aucuns me parleront de Quicky. Je suis tout à fait d’accord, mais à y regarder de plus près, un quicky prend en compte les éléments apportés plus haut…
Zone érogènes
C’est l’apéritif. Le minimum syndical pour réveiller le corps d’une femme. Je sais que vous adoreriez une cartographie précise avec plein de couleurs censées représenter les zones les plus chaudes chez nos amies les femmes. Mais cette carte n’existe pas (j’ai cherché sur Google par acquis de conscience) et quand bien même si elle existait, elle ne serait pas exacte. Car chaque femme possède son propre parcours de jeu. Après, certaines zones ressortent plus souvent que d’autres : La poitrine, le ventre, le cou (La nuque, messieurs ! Plus de nuque !), les pieds, la bouche… Les oreilles sont à manier avec précaution et l’arrière du genou est une légende.
J’ai l’habitude de dire qu’une femme est un peu une zone érogène géante pour qui sait y faire. Voyez cette exploration comme une chasse au trésor.
Je veux apprendre à séduire...
CoachSeduction.fr
Le clitoris, les gars, le clitoris.
Le clitoris, c’est notre jouet multifonctions. Il nous fait jouir, nous met de bonne humeur, libère des endorphines, facilite notre sommeil, il est accessible sans GPS, fait monter le rose aux joues (la prochaine fois que vous verrez une femme sortir de sa salle de bain avec les pommettes rouges, vous saurez…) détend les traits, préviens les signes de l’âge et régule la bourse mondiale (je suis sure qu’on peut trouver un lien indirect). Mais il se manie avec précaution. J’avais déjà évoqué le souci dans mon article sur les Films Pornos, véritable publicité mensongère du plaisir féminin. Ce petit organe réagit à la plus petite simulation. On ne se jette pas dessus comme sur un Chocobon.
Comment s’y prendre: Le premier contact est le plus délicat. Tant que vous ne connaissez pas la sensibilité de votre partenaire on se contente d’effleurements. Si cela n’est pas suffisant, mademoiselle vous le fera savoir. Après je conseille d’y aller crescendo. Tant en rythme qu’en pression.
Une autre méthode efficace est celle du «tournage autour du pot » qui consiste à stimuler toutes les parties AUTOUR avant d’entrer dans le « vif du sujet » (J’ai définitivement renoncé à avoir de la classe. C’est pour la bonne cause). Ce qui a pour effet de réduire la patience de madame et de multiplier les sensations.
L’orgasme vaginal, ou le Saint Graal
L’orgasme vaginal est perçu comme la quête ultime en matière de sexualité. Vous l’appréciez d’autant plus qu’il s’obtient grâce à votre cher organe (Coefficient mâle alpha +1000 dans l’inconscient collectif). La plupart d’entre vous adorez l’idée de posséder un outil capable de nous faire hurler. Cet orgasme correspond à l’image d’Epinal du sexe.
Mais l’heure est venue de vous affranchir de vos illusions :
Il est plutôt rare : Seules 14% des femmes sont vaginales. Septiques ? Vous y repenserez la prochaine fois que votre petite amie se tortillera de plaisir dans la position de l’amazone (elle sur vous). Ou la prochaine fois qu’elle vous demandera de continuer à la caresser.
Il est beaucoup moins intense: L’orgasme vaginal est beaucoup plus diffus que l’orgasme clitoridien. Il s’apparente plus à une vague qui parcourt le corps, tandis que le second est beaucoup plus localisé (d’où les spasmes qui nous soulèvent lors d’un cunnilingus). Si vous tenez vraiment à lui faire labourer la peau de votre dos, je vous conseille une double action pour plus d’efficacité.
Il est dû… Au clitoris : Le point G (ou Point de Gräfenberg) situé à l’intérieur du vagin, ce point même qui a fait couler tant d’encre (entre autre), tiendrait son érogénéité des parties internes du clitoris (Quand je vous disais qu’il était magique). Cette zone concentrée en terminaison nerveuse se stimule avec le doigt ou le sexe et permet à Madame de jouir durant l’amour. Votre meilleur allié sera l’endurance et des positions qui stimuleront ce fameux point (La levrette entre autre).
Je vous laisse, j’ai une douche froide.