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« Avec combien d’hommes a-t-elle couchés avant moi ? » C’est une question que beaucoup d’hommes se posent. Connaître le nombre d’ex de la personne fréquentée, et plus précisément avec combien elle a couché, bonne ou mauvaise idée ? Lui poser la question, est-ce une chose à faire ? Avez-vous déjà posé cette question à une femme ? Si elle a répondu, quelle a été votre réaction à l’annonce du nombre ? Et vous, vous y répondez ? Faut-il connaître le nombre de partenaires sexuels de l’autre ?
Beaucoup d’hommes et de femmes veulent savoir combien de partenaires sexuels ont eu leur partenaire actuel. Faut-il poser la question ? Curiosité mal placée, côté possessif caché, besoin d’être rassuré, question de confiance ? Quelle motivation est à l’origine de cette question ?
Faut-il connaître le nombre de partenaires sexuels de l’autre ? Question indiscrète ou légitime ?
Certaines personnes partent du principe que ce qui s’est passé avant de rencontrer un nouveau partenaire ne le regarde pas. Pour elles, il s’agit de leur intimité et ce n’est pas une question qui se pose.
Leur postulat est souvent le suivant : le nombre de personnes avec qui on a couché ne veut rien dire, dans un sens comme dans l’autre, et personne n’a à juger cela. On a tous une histoire de vie différente, un vécu qui n’appartient qu’à soi. On peut avoir eu beaucoup de partenaires différents si on a connu que des aventures ou au contraire peu si on a connu une longue relation.
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L’une comme l’autre de ces possibilités ne signifient pas qu’on est volage ou coincé, tout est une question de rencontres. Et de sentiments, ou pas.
Evidemment, cela doit être réciproque, les personnes qui pensent et fonctionnent ainsi ne doivent pas exiger de leur partenaire une réponse à cette question à laquelle elles ne répondent pas. A chacun son jardin secret au sujet de son passé sexuel.
Pour d’autres, cette question est primordiale. Il est à leur sens normal et plus que légitime de connaître le passé sentimental et sexuel de la personne qu’elle fréquente. Pour elles, il s’agit de confiance et potentiellement d’un gage de sérieux. Cela rassure quant à un futur engagement.
Faut-il mentir au sujet de son passé sexuel ?
Pour certains, mentir à ce sujet n’est pas envisageable. Question de confiance, encore une fois. Pour d’autres, c’est au contraire nécessaire pour ne pas saboter une relation naissante. La peur d’être jugé, le fait de ne pas connaître encore le « degré » d’ouverture d’esprit de l’autre… Des fois il vaut mieux mentir, c’est pour la bonne cause, voilà la logique de certains.
Si vous êtes un homme, il faudrait répondre « environ 10 ». Ça communique que vous avez eu du succès et de l’expérience avec les femmes mais « pas trop ». Si c’est plus que 10 votre interlocutrice se dira c’est « un gros dragueur, il ne respecte pas les femmes, il ne sera pas fidèle, je serai juste une de plus dans son tableau de chasse… »
Si vous êtes une femme, il faudrait répondre moins de 10 : 5 ou 6. Sinon, l’homme se dira c’est « une fille facile, il y a déjà x mecs qui sont passés avant moi… » ; il aura sûrement un complexe d’infériorité, surtout si il a eu beaucoup moins de partenaires.
C’est dommage de se dire que cette façon de faire est courante, mais la majorité des gens sont encore dans ces schémas de pensée.
Pour beaucoup en effet, c’est une question synonyme de stabilité amoureuse. Et donc une majorité de personnes a encore le réflexe de juger quelqu’un sur son nombre de partenaires.
Certains pensent que « le passé c’est le passé » et que ce qui compte est par exemple « cette femme me fait-elle craquer, et ce indépendamment qu’elle soit vierge ou une grande séductrice ? »
Mais ce n’est pas encore une distance prise par la majorité.
Le nombre de partenaires sexuels de l’autre est-il un gage de sérieux ?
Souvent, cette question est un moyen de savoir comment se positionner dans la relation naissante. Les relations d’aujourd’hui sont souvent légères, le sexe au centre et l’engagement est plus rare ou arrive plus tard. Aussi certaines personnes se servent de ce critère pour savoir comment s’orienter. Aventure ou relation sérieuse ?
N’est-il pas légitime de connaître une partie du passé de la personne qu’on voit, avec laquelle on a des rapports sexuels ? Ou le nombre de partenaires sexuels passés, est-ce plutôt tabou ?
On ne juge pas une personne sur son passé mais si on ne connaît rien de l’autre, peut-on se projeter en toute confiance ?
Tout est une question de timing, de « bon moment » pour poser la question, mais surtout cela dépend du type de relation entamée. Il est évident que cette question n’a pas d’importance dans le cadre d’une relation d’un soir. Sauf si on veut partager des confidences sur l’oreiller…
Le sérieux d’une personne ne dépend pas de son passé sexuel, alors à chacun de juger si la question est importante ou pas. Mais ce qui est vraiment essentiel, c’est la confiance engagée. Sinon, cela ne sert à rien de creuser.
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